La technologie 80 GHz au service des STEU : mesurer, même lors d'accumulations de lingettes

A l’essor de la crise sanitaire, et de manière persistante, on constate que de nombreux déchets « hygiéniques », sont présents dans les eaux usées. Ceux-ci proviennent principalement des toilettes, considérés, à tort, comme une poubelle. Parmi ces déchets, l’un pose particulièrement problème : les lingettes désinfectantes. Souvent promues comme « biodégradables », les lingettes mettent en réalité un temps considérable à se dégrader et se chargent souvent de diverses  matières lors de leurs cheminement jusqu’à la station de traitement des eaux usées. Malgré le traitement, passant du dégrillage pour retirer les gros déchets, aux différentes étapes suivantes, une partie d’entre elles persistent, et terminent dans la nature.

Les poissons et autres animaux vivants sur les rives, s’hydratent grâce à l’eau des lacs ou des rivières. La pollution engendre des problèmes de reproductivité ou de pérennité des espèces, aussi bien animale que végétale.

Au-delà des conséquences écologiques non négligeables, le surplus de lingettes cause aussi des soucis pour le bon fonctionnement du traitement des eaux et de son écoulement dans la nature. Elles encombrent les grilles, bloquent les pompes, et causent des incommodités aussi bien chez les usagers que dans la nature. Le matériel des STEU est également mis en difficulté et fortement dégradé par ces différentes accumulations.

Concernant la mesure de niveau, elle est remise en cause notamment par les amas de lingettes, qui ne permettent plus aux technologies « traditionnelles » de traverser ce type de matériaux pour mesurer la surface de l’eau. S’en suivent des ennuis liés aux débordement, à un mauvais suivi des déversements ou autres problèmes dans la chaine de traitement.

La technologie radar 80 GHz est un moyen efficace pour pallier ce problème d’encrassement généré par l’empilement des lingettes et autres résidus. De fait, ces capteurs permettent, à la différence des capteurs ultrasons, de mesurer à travers de nombreux matériaux, autres que le métal. Ainsi, les capteurs tels que le VEGAPULS C 21 ou le VEGAPULS C 11, peuvent continuer de mesurer, avec fiabilité, le niveau de l’eau présent à chaque étape du traitement dans la station de traitement des eaux usées.