Prévention des crues ... mais pas que ! |
Crédit photo : Agglomération de la Roche-sur-Yon
La ville vendéenne de La Roche-sur-Yon a été élue « Capitale française de la Biodiversité » fin 2021. Sa politique volontariste en faveur de la biodiversité, menée depuis 2016, a ainsi été valorisée et reconnue. Elle offre notamment un exemple frappant de restauration et de protection des cours d’eau et zones humides, essentiels à la biodiversité.
Dotée d’une solide expertise interne, la commune s’appuie sur un diagnostic de terrain très fin, associant de nombreux acteurs techniques et scientifiques (associations naturalistes, établissements d’enseignement supérieur et technique…). La modélisation de ses réseaux écologiques offre un outil opérationnel pour différentes politiques publiques (biodiversité, gestion des milieux aquatiques et prévention du risque d’inondation, ressource en eau, urbanisme et aménagement du territoire…) et les travaux de gestion et de restauration des milieux naturels, souvent réalisés en régie, sont importants et variés.
Un système de mesure pour de nombreuses applications
Crédit photo : Agglomération de la Roche-sur-Yon
L’agglomération de la Roche sur Yon s’est dotée d’un système de mesure VEGA destiné à la surveillance de l’Yon.
La collectivité est ainsi en mesure de :
- « Surveiller la rivière et d’anticiper les risques de crues grâce à la détermination de seuils de vigilance et d’alerte.
- Suivre les lâchers d'eau du barrage de Moulin-Papon, en amont de la Roche-sur-Yon et leurs impacts hydraulique sur le cours d’eau
- Détecter l’entrée d’eaux parasites et déterminer les zones où il est nécessaire de tamponner l’eau
- Evaluer l’effet des actions de désimperméabilisation (diminution des surfaces avec enrobés, parkings …). »
La commune prévoit même un système d’alerte qui permettra de notifier proactivement la population par appel vocal, SMS, mail, push sur liste d’appels en cas d’incident grâce à l’interfaçage avec une plateforme de gestion des événements critiques.
Pour Hervé CIFARELLI, directeur Environnement, développement durable et Paysage cet outil est au service de la ville de la Roche-sur-Yon à travers notamment la gestion de Crise (inondations) et de l’agglomération pour la compétence GEMAPI (lecture hydraulique du cours d’eau) en interface avec la compétence eau-pluviale.
Une mesure indépendante des conditions environnantes
Les VEGAPULS C21 sont compacts et se fondent parfaitement avec le tablier des ponts sur lesquels ils sont montés. Quatre de ces mesures sont autonomes avec alimentation par panneau solaire, la transmission des mesures se fait par réseau LTE-M (4G) avec un module PLICSMOBILE monté dans une armoire sur site.
L’ensemble a été fourni clé en main avec une installation et mise en œuvre sur site gérées par un partenaire de VEGA , la société Hydroservices.
Les relevés de mesure sont disponibles sur un serveur distant VEGA VIS accessible via internet en mode SAAS.
« Ces capteurs fonctionnent très bien, nous avons une très bonne remontée des mesures et peu voire pas d’entretien » conclut M. YOU
LE MOT DE L'EXPERT
"Pas besoin d'un milieu porteur"
Les ondes électromagnétiques générées par un radar n’ont pas besoin de milieu porteur pour se propager comme par exemple les ondes sonores des capteurs à ultrasons dont l’onde mécanique se propage par vibration des molécules d’air.
Pour le radar, les ondes électromagnétiques se propagent même dans le vide. Autrement dit, l’environnement n’influencera pas la précision de la mesure radar. On pense à la pluie, au vent au brouillard mais aussi aux variations de températures liées à l’ensoleillement
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